Une invitation, un vieil ami voila comment cela avait commencé. Voila ce qui avait réussit à pousser Hestios dans un vaisseaux de guerre (à but certes non hostile, mais le paranoïaque souverain ne sortait pas sans être sûr de ne pas craindre pour sa sécurité, les pirates bien qu'hésitant la plupart à attaquer un vaisseau sous pavillon Aegirien, certains ne tergiversaient pas à attaquer ou non l'ancien pirate).
Une semaine : c'était approximativement le temps qui se sera écoulé quand il sera de retour sur l'Aegir. Le monarque avec l'aide de son assistante et d'un haut responsable s'occupait des dossier urgents ou d'actualité. Autour d'une table avec quatre sièges confortables autour de celle-ci. Absorbés par leurs dossier peu de chose aurait pu les en tirer.
Mais une voix féminine artificielle réussit :
-Arrivée imminente, veuillez rester assis. Pour votre sécurité veillez à bien mettre votre ceinture de sécurité.
Tout le monde s'exécuta, des gardes regagnèrent également des sièges afin de s'attacher. L'entrée dans l'atmosphère Deserticaine fut rude du fait de la vitesse du vaisseau. Quelques secondes à peine et l'entrée était déjà fini. Le vaisseau se dirigeait maintenant tranquillement vers le port d'amarrage spatial d'Alanhav, situé hors de la ville.
Quelques secousse de plus, quelques bruits de métal et les pshiiiit des portes hydroliques qui se décompressent : ça y est le vaisseau est arrivé et amarré.
Les gardes sortent en premiers armés mais d'armes à feu standard soigneusement rangées. Aucun équipement militaire n'étant toléré (hors vaisseau) lors des visites diplomatiques.
Puis vint Hestios, un coup d'oeil inquiet avant de sortir, un lieu publique, pas d'escorte officielle de l'état. Danger donc.
Accompagné par sa conseillère et suivit également par d'autres gardes du corps il descent du vaisseau puis le cortège sort du bâtiment d'un pas rapide mais néanmoins vigilant. Dehors un soleil de plomb brille dans le ciel, il fait chaud, très chaud.
Direction la porte qui verrouille l'accès à la cité. Il leur faut bien une dizaine de minutes à pied afin d'atteindre le poste de garde devant la porte imposante. Un léger vent se lève, du sable et de la poussière s'envole du sol et semblent dancer dans les airs. Hestios observe puis se présente aux deux gardes.
-Bonjour, je suis Hestios, Aurors suprême de l'Armée Pourpre, souverain du tout puissant Aegir. Je me présente à vous comme un étranger qui souhaite rencontrer de vieux amis dans cette cité.
Il fallait maintenant que les deux gardes décident de les laisser rentrer ou non. Pourvu qu'ils décident vite, la chaleur et le soleil étaient vraiment insoutenable.